Le secteur des EdTech, les nouvelles technologies appliquées à l’éducation, est en pleine croissance aux Etats-Unis avec plus de 1 milliard de dollars de levée de fonds en 2014. Dans cette optique d’amélioration du e-learning et de l’e-education, le DILA 2015 (Digital Innovation Learning Awards) représenté par EdSurge et Digital Promise dans la Silicon Valley en Californie nous révèle ses finalistes. Leur mission ? Partager et présenter des innovations digitales dans le secteur de l’enseignement en intégrant la communauté des EdTech.
Global Nomads Group (GNG) est l’un des lauréats de l’édition 2015. Fondée en 1998 par 4 jeunes, l’organisation se développe avec la certitude que chaque enfant mérite un échange multiculturel pendant sa scolarité. L’idée de cette ONG est de mettre en relation des collégiens et lycéens de nationalités différentes à l’aide des nouvelles technologies. GNG rapproche des pays en paix avec des pays en guerre, promeut l’empathie, la paix et le partage par des outils comme la vidéoconférence, les réseaux sociaux, des jeux interactifs, des réalités virtuelles, des documentaires etc. GNG continue chaque jour à innover et à intégrer des nouvelles technologies dans ses programmes d’études.
Actuellement, GNG marche avec les pionniers du champ de la réalité virtuelle. Ainsi, des enfants des quartiers déshérités de Los Angeles ont pu passer quelques minutes connectés avec la Syrie. Les étudiants se sont ensuite connectés avec des réfugiés syriens au Foyer municipal Mahata à Ammam en Jordanie. Ils ont alors découvert de nouveaux horizons et l’impact de la guerre syrienne sur la vie de leurs pairs.
Financée par des fondations privées et des donations individuelles, GNG s’adresse à des écoles publiques ou à des centres d’activités post-scolaires en Afrique ou au Moyen-Orient. L’organisation est ainsi intervenue dans 54 pays et a déjà touché plus de 1 millions de jeunes.
Cette organisation démontre l’impact que peuvent avoir les innovations technologies dans la prise de conscience chez les jeunes. Pourquoi alors ne pas adapter cette belle idée à l’entreprise ? Les adultes ne devraient-ils pas se connecter les uns aux autres par le biais de séances multiculturelles digitalisées? Cela ne favoriserait-il pas la connaissance et l’accès à la culture pour tous ? Et si les grandes sociétés se connectaient entres-elles ? Les frontières, qui bloquent tant d’idées nouvelles, pourraient-elles s’effacer au long terme ?
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