Tout le monde a un jour été confronté à ce phénomène : un colis commandé sur Internet pour des questions de rapidité et qui finit par passer des jours dans le camion du transporteur ou à la poste parce vous n’étiez pas là au moment précis de la livraison. En lançant « Flex », Amazon souhaite pallier à cet effet « dernier kilomètre » qui fait de la livraison de votre colis un casse-tête.
L’idée ? Employer des chauffeurs intermittents payés à la tâche et disponibles sur des créneaux de deux, quatre ou huit heures. Ainsi le livreur choisit quand il travaille, combien de temps il travaille et aussi sur quel périmètre. Récupéré dans un « mini-entrepôt », le colis parcours ainsi le chemin le plus court et le plus efficace, faisant ainsi gagner à l’entreprise et au client un temps précieux. Le modèle apparaît donc comme optimisé pour le consommateur.
Avec un statut proche des chauffeurs Uber, ces nouveaux livreurs rémunérés entre 18 et 25 dollars de l’heure ne bénéficieront pas du statut salarié et donc d’aucune couverture sociale et devront débourser eux-mêmes les frais d’essence et d’assurance. Ainsi si le service pourrait être plébiscité par les clients et très profitable pour Amazon il risque fort de générer les mêmes tensions et questionnements que le cas Uber. A suivre.