Portrait de Consultant Meltis
Arnaud Hautesserres, DGA Associé, Coach certifié
- Votre meilleur souvenir professionnel ?
Le feedback d’une participante à une formation management, qui était arrivée en résistance et en opposition avec la formation, en colère envers son manager, déstabilisée vis-à-vis de son rôle envers sa propre équipe… bref, elle avait l’intention de se défouler et a « gentiment » tenté de saboter la formation, en contaminant une partie du groupe.
A la fin des 3 jours, elle a su prendre conscience du chemin qu’elle avait parcouru et du fait qu’elle s’était remise en responsabilité : l’environnement, son manager, son équipe sont ce qu’ils sont et c’est à elle de se mettre dans la posture adéquate pour remplir sa mission de manager.
J’ai vraiment eu le sentiment que nous avions fait notre job !
- Pourquoi Meltis ?
J’ai rejoint Stéphane dans les premiers mois de Meltis, d’abord pour l’aventure que Meltis représentait : peu de clients, une offre originale, beaucoup plus de chantiers en cours que de process calés et surtout la personnalité d’entrepreneur si… singulière de Stéphane. Nombre de mes amis me déconseillaient de monter dans ce train, mais malgré (ou plutôt à cause de) leurs réticences, j’ai préféré suivre mon intuition et voir ces risques comme autant d’opportunités d’apprendre autre chose, de faire différemment, de grandir à un autre rythme. Quelques années plus tard, j’ai pris conscience que l’intuition est un élément indispensable pour accompagner nos clients et fait partie de notre ADN. Qui de la poule ou de l’œuf ?
Vu la croissance et les succès de Meltis, je pense avoir fait le bon choix !
- Si vous n’aviez pas été Directeur Associé adjoint que feriez-vous aujourd’hui ?
J’ai fait de nombreux métiers chez Meltis et je suis toujours en train d’apprendre. Mais si je ne travaillais pas dans les RH, j’aurais probablement un métier manuel, concret, artisanal. Durant mes études, j’ai travaillé pendant 2 ans dans le bâtiment. J’aimais ce métier dans lequel le résultat final se dessine peu à peu, où on bâtit du solide, du durable ET du beau de ses propres mains. Et où l’on apprend que ce sont des fondations solides qui font qu’un édifice tient debout.
- Un manager ou leader inspirant ?
Le petit prince de Saint-Exupéry. Il représente le paradoxe de la simplicité et de la profondeur. Il possède ce qui est à mon sens une qualité première : l’émerveillement, qui est la capacité à être continuellement surpris par la beauté du monde. J’aime beaucoup le fait de voir le positif, l’opportunité, la possibilité offerte d’apprendre, de grandir, de mieux comprendre le monde qui l’entoure au travers des situations que ce personnage rencontre.
- Qui aimeriez-vous être pour une journée et pourquoi ?
Si je pouvais le faire, j’aimerais bien être ma femme pour une journée ! C’est à la fois la personne dont je suis le plus proche et parfois celle que j’ai l’impression de comprendre le moins ! Avoir la possibilité de me mettre « vraiment » à sa place, pour vivre, voir, sentir les choses de son point de vue et mesurer les incompréhensions, les malentendus, les différences de perception pour transformer ces oppositions en richesses. Plus facile à dire qu’à faire !
- Votre motto ?
« Il faut de la musique en soi pour faire danser le monde » – Nietzsche
Chacun est responsable de l’énergie qu’il apporte dans son environnement. Cette maxime me renvoie à la notion de responsabilité et au fait que tout changement qu’on souhaite réaliser autour de soi doit avant tout s’effectuer chez soi.
- Votre pêché mignon ?
Le bon vin, parce que c’est un élément infiniment complexe, imprévisible, changeant, qui demande des efforts pour être maîtrisé et apprécié, et qui prend encore plus de saveur quand il est partagé avec d’autres !
- Votre addiction digitale ?
Mon smartphone, c’est ma vie ! Etant incurablement étourdi, je ne peux pas me passer de mon agenda, de mon répertoire et de mon Google Drive… J’utilise cet outil car je suis conscient de la tranquillité qu’il m’apporte : grâce à lui, je me libère de multiples sollicitations et informations polluantes, et peux ainsi me concentrer sur le moment présent.
Sans tomber dans un passéisme réac, je suis assez vieux pour me souvenir d’une époque où les téléphones étaient filaires et où la déconnexion était une réalité de fait. Je ne sais pas si le monde tournait mieux, mais il tournait quand même !