Efficacité professionnelle : état des lieux de la vie de bureau en 2015

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L’observatoire Actineo vient de publier son baromètre sur la qualité de vie au bureau en 2015, se basant sur un échantillon de 1204 actifs des secteurs privés et publics travaillant dans un bureau. Travail en équipe, bureaux fermés ou ouverts, relationnel au travail, aménagement des bureaux, nuisances sonores, télétravail… Bilan de la vie de bureau de la population active française.

Une grande majorité d’actifs travaillent dans un bureau fermé, collectif ou individuel avec, pour les espace collectifs, une moyenne de 6 personnes dans le bureau. Un phénomène sans doute expliqué par le fait que parmi les interrogés, 57% travaillent en équipe.

51% des répondants ont choisi « l’intérêt de votre travail »  et 41% « la qualité de vie au travail » lorsqu’il leur a été proposé de choisir les deux critères les plus importants dans leur travail. De plus, 71% ont répondu que les relations avec leurs collègues est le critère le plus important pour une bonne qualité de vie au travail. L’étude prouve une fois de plus que la qualité de vie au travail dépend du relationnel et qu’elle est primordiale pour le salarié.

L’étude met ensuite l’accent sur l’espace de travail lui-même, et démontre qu’il s’agit bien d’un critère à prendre en compte pour améliorer le bien être des salariés. En effet, 94% ont répondu que l’aménagement des bureaux et des locaux de l’entreprise  ont bien un impact sur leur bien-être, 92% sur leur efficacité, 88% sur leur motivation, 87% sur leur santé physique, 81% sur la qualité de leur relation avec leurs collègues et 76% sur leur relation avec  leurs managers. Ces résultats remettraient-ils en question la bonne disposition de nos espaces de travail ? Serait-il intéressant de revoir, avec son équipe, comment placer tel ou tel bureau ?

On observe une augmentation des gênes rencontrés au bureau comparé au années précédentes, avec 57% de nuisances sonores, 51% des problèmes de températures, 50% des problèmes d’attention liés au passage des personnes dans les espaces de travail et 39% des problèmes de places pour le rangement. Des chiffres qui viennent conforter les nombreux questionnements des managers et des RH sur le bien-être au travail et sur les 1001 choses qui peuvent distraire le collaborateur. Autant de petites gênes qui ne sont pas toujours relevées, mais qui résolues pourraient augmenter l’efficacité et la production du salarié.

L’épineux sujet du télétravail est également abordé, et on constate un certain engouement en particulier auprès des cadres et de ceux qui dont le trajet professionnel est long. En effet, 76% des répondants estiment que le télétravail est un mode d’organisation favorisant la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, contre seulement 24% qui pensent que c’est un mode d’organisation fragilisant le sentiment d’appartenance des salariés à leur entreprise et le lien social dans l’entreprise. Les salariés sont donc pour la plupart largement favorable au télétravail. Le vrai défi réside donc pour les managers et la RH à trouver le juste équilibre entre  présence du salarié et télétravail.

 

Pour aller plus loin dans l’analyse, l’observatoire scinde les répondants en 6 profils d’actifs face aux nouveaux enjeux de l’espace de travail :

Les conviviaux (avec 31% de l’échantillon)

Les conviviaux seraient très attachés à un cadre de travail convivial, avec un bon relationnel, et une liberté de mouvement entre télétravail et bureaux fixes.

Les attentistes (29%)

Les attentistes ne porteraient donc pas d’attention particulière à leur espace de travail, ils ne le considèrent pas comme un critère directement lié à leur qualité de vie au travail.

Les « solos » du bureau fermé (14%)

Les « solos » du bureau fermé sont des personnes totalement satisfaites de leur espace de travail adapté à leur besoins et responsabilités.

Les sédentaires (10%)

Ou des salariés bien dans leur confort de travail, et n’ayant aucune envie d’en changer.

Les co-workers (9%)

Les co-workers sont des salariés aimant travailler en collectivité et en mouvement. Ils affectionnent particulièrement l’agilité.

Les alter-espaces individualistes (9%)

Les alter-espaces individualistes sont des actifs initiés au  nomadisme professionnel et plutôt individualistes, donc étant motivé par leurs perspectives d’évolution.

 

Autant de profils à identifier et à combiner dans l’espace de travail pour une bonne marche de l’entreprise…

 

L’observatoire de la qualité de vie au bureau en 2015 c’est ici 

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