Management : le reverse mentoring

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Nouveaux outils technologiques, nouveaux codes, nouvelles tendances digitales … les seniors en entreprise finissent par être dépassés par les évolutions numériques. Une solution émerge alors dans les méthodes de management afin de faire face à cette nouvelle problématique : le reverse mentoring.

Une méthode qui date des années 1990

Le reverse mentoring, ou mentorat inversé, a vu le jour dans les années 1990, lorsque Jack Welch, à l’époque CEO de General Electric, a demandé à l’un de ses jeunes salariés de le briefer sur les nouvelles technologies. Il fut si bien conseillé, qu’il finit par inviter ses cadres à en faire autant.

Le reverse mentoring : le senior devient l’apprenti, et le junior le coach

Le reverse mentoring, c’est simplement le fait d’inverser le principe du mentorat classique puisqu’il s’agit de placer la personne qui vient d’arriver en situation de coach vers une personne en poste depuis des années : le senior devient l’apprenti, et le junior le coach. Un système d’apprentissage réciproque et d’interactions gagnantes-gagnantes est mit en place, chacune des parties venant s’appuyer sur les forces de l’autre partie. L’objectif est clair : aider les managers à développer leurs compétences technologiques grâce aux nouvelles générations.

Génération Y et Z : une aisance naturelle des nouveaux codes

Si le reverse mentoring devient si tendance, c’est que les jeunes salariés ne sont pas vraiment des experts du digital, on pourrait plutôt affirmer qu’ils le vivent au quotidien : leur aisance pour les nouveaux outils digitaux est naturelle. Les bénéfices sont rapidement visibles du côté des seniors : gain de temps, découverte de façon concrète et rapide des nouvelles tendances, regard neuf sur les projets… Ainsi que chez les juniors : marque de forte confiance de la part des dirigeants amenant une grande motivation et un fort engagement.

Un système non formel

Le reverse mentoring  est finalement peu coûteux et très simple à mettre en place. L’entreprise peut alors favoriser cette nouvelle méthode en instaurant un système non formel, mais basé sur des rencontres et des réunions régulières. De grandes entreprises ont déjà commencé à le mettre en place telles que Danone, Orange, IBM etc.

Une remise en cause de notre culture managériale

Comment les entreprises françaises vont-elles réussir à dépasser leur système pyramidal traditionnel, le respect de la hiérarchie sera-t-il remit en cause ? Le fait qu’un nouvel arrivant puisse apprendre à son PDG comment faire sera t-il réellement réalisable ? Aux dirigeants et managers de s’ouvrir pour apprendre des plus jeunes…

 

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